Les JO d’hiver 2018 viennent tout juste de débuter. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le rassemblement sportif a d’ores et déjà laissé place à quelques cocasses problèmes de traduction… Retour sur ces derniers.
Les Jeux olympiques d’hiver 2018 ont débuté le vendredi 9 février à Pyeongchang, en Corée du Sud, et ce pour le plus grand bonheur des amateurs de patinage artistique, bobsleigh, curling, hockey sur glace et autres disciplines du genre.
Cette année, ce ne sont pas moins de 82 nations qui s’affronteront dans plus de 100 épreuves et 7 sports olympiques, le tout devant des millions de spectateurs, sans oublier Soohorang, tigre blanc et mascotte de ces JO 2018.
Si le programme de la compétition est jusqu’ici respecté à la lettre, on compte néanmoins quelques couacs de traduction dans le chef de l’une ou l’autre délégation. Explications.
Deux Corées: deux vocabulaires
Séparées depuis 1953, Corée du Nord et Corée du Sud se voient réunifiées à l’occasion des JO d’hiver 2018. L’équipe féminine de hockey sur glace compte effectivement des athlètes issues de ces deux nations. Reste que, si elles partagent le même langage, celui-ci a évolué indépendamment durant les 65 dernières années, donnant lieu à quelques problèmes de compréhension.
En matière sportive, la Corée du Sud a emprunté les sonorités de l’anglais, alors que la Corée du Nord a pris le parti d’inventer ses propres termes. Exemple: le mot « patinage », « skating » en anglais, se prononce « seu-ke-ee-ting » au Sud alors que « apuro jee chee gee » a été préféré au Nord. Et ce n’est là qu’un simple exemple des écarts de langage auxquels les sportives doivent palier. Pour y parvenir sans trop d’encombre, une liste de vocabulaire a été distribuée aux joueuses Sud-Coréennes. Une situation plutôt cocasse, donc…
La Norvège s’emmêle les pinceaux
Les cuisiniers de la délégation norvégienne ont récemment fait sourire la presse internationale en expliquant s’être trompé lors d’une commande… d’œufs. Au lieu d’en avoir reçu 1.500, ceux-ci se sont en réalité retrouvé avec 15.000 œufs sur les bras! Stale Johansesn explique avoir été surpris lors de la livraison: « ça ne se terminait pas, c’était incroyable! ».
Une chose est sure: les athlètes norvégiens ne manqueront pas de protéines!
Comme quoi, d’une bonne agence de traduction peut dépendre beaucoup de choses… 😉